Tel un symbole du renouveau printanier, elle arrive avec les premières douceurs de la saison, tendre, élégante, fine et fière ! Naturellement raffinée, l’asperge est l’une des gourmandises du printemps.
Plante sauvage venue du Proche-Orient, l’asperge a peu à peu gagné les assiettes des peuples autour de la Méditerranée. Pour Grecs, elle était une plante médicinale et sacrée, ils la consacraient à Aphrodite, déesse de l’amour. Les Romains en ont fait une plante de culture et l’ont introduite en Europe du Nord. Un peu oubliée après la chute de l’Empire romain, ce n’est qu’à la fin du Moyen Âge qu’elle retrouve la faveur des gourmets. Au 19ème siècle, sa culture s’industrialise et l’asperge blanche est « découverte » par hasard, au départ pour repousser les parasites. On la considère comme la reine des légumes depuis au moins le XVIe siècle tant elle est appréciée à la cour de France où elle est appelée le « légume royal », le « printemps en tiges » ou l'« ivoire à manger ».
Légume peu calorique (20 kcal pour 100 g), l’asperge apporte de nombreux bienfaits au corps : vitamines A, B1, B2, B5, C, E et de l’acide folique, ainsi que la vitamine K (150 g couvrent les besoins quotidiens).
Il existe des centaines de types d’asperges ! La plus consommée en France est l’Asparagus officinalis. Ce sont les pousses de cette plante vivace que nous consommons. L’asperge blanche est de la même espèce que l’asperge verte, mais elle n’a pas vu le soleil, ce qui empêche la photosynthèse. Pour cela, elle est cultivée dans des butées de terre. L’asperge violette est une asperge blanche que l’on a laissée sortir de sa butte. Sa saveur gagne une légère amertume.
Qu’elle soit verte, blanche ou violette, L’asperge possède ce raffinement naturel qui permet de la cuisiner sans artifice : un filet d’huile d’olive, un trait de citron, quelques copeaux de fromage, une cuisson à la vapeur ou rôtie au four… et elle se suffit à elle-même. Fine et croquante quand elle est verte, douce et fondante lorsqu’elle est blanche, elle s’adapte à tout : en salade, en risotto, en tarte, en accompagnement ou même en plat principal.
L’intensité légèrement épicée de l’Appenzeller® réveille parfaitement la douceur végétale de l’asperge verte. Quelques zestes de citron ou de l’aneth viennent compléter l’ensemble.
Le Gruyère AOP suisse apporte du fondant et de la rondeur, les noisettes ajoutent du croquant : trio gagnant pour une assiette pleine de textures et de caractère.
Les Rosettes de Tête de Moine AOP fondent sur les asperges tièdes comme un nuage. Le poivre rose ajoute une touche florale et piquante très élégante.
Une version printanière de la raclette : asperges rôties, tranches de Raclette du Valais AOP fondue dessus, et une fine lamelle de jambon fumé. Parfait pour un plat du soir.
Emmentaler AOP suisse, œuf coulant, asperge croquante : l’équilibre est total. À servir en salade ou en entrée tiède.
Le Vacherin Fribourgeois AOP s’accorde à merveille avec la douceur beurrée de l’asperge blanche. La moutarde vient rehausser l’ensemble avec finesse.
Une alliance douce et texturée : le fondant de l’Emmentaler AOP suisse, la rondeur du miel, et le croquant des noix sur les asperges tièdes. Subtil et raffiné.
On joue sur le sucré-salé : la force du fromage contrebalancée par une touche fruitée. Idéal en bouchée ou en salade composée.
Une version “gratinée” chic : asperges blanches, fromage à raclette fondu, servie sur une belle tranche de pain grillé. Simple mais terriblement gourmand.
Pour une entrée tout en délicatesse : asperges tièdes, Rosettes de Tête de Moine AOP, œuf dur émietté, une pointe de fleur de sel. L’élégance absolue.