Classiques de la cuisine familiale d’hiver, les gratins se prêtent à toutes nos envies !
À l’origine, ce plat paysan permettait d’agrémenter les légumes d’hiver. Aujourd’hui il fait partie intégrante de la grande cuisine et de la cuisine bourgeoise.
Les variations possibles sont infinies ! Avec ou sans lait, avec ou sans crème, avec ou sans œufs, sucré ou salé ! On peut même en manger l’été, juste avec des légumes grillés. C’est tellement simple à préparer ! Au four et il n’y a plus qu’à attendre.
Parmi les gratins certains se distinguent, par leur origine ou leur succès (surtout auprès des enfants !). Savez-vous à quoi le gratin dauphinois doit son nom ? Pas au dauphin, fils du roi, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Il a été nommé officiellement ainsi pour la première fois lors d’un dîner offert aux officiers municipaux de la ville de Gap par Charles-Henri, Duc de Clermont-Tonnerre, alors lieutenant général du Dauphiné.
Autre star des soirées d’hiver, venu du Nord de la France et de Belgique, le gratin d’endives au jambon, parsemé de Gruyère AOP suisse râpé. Un délice qui fait aimer les endives aux petits comme aux grands.
Le gratin de courgette a lui une origine provençale. On peut le préparer avec de la crème fraiche, des œufs et du fromage râpé… ou simplement à l’huile d’olive, avec quelques copeaux de Sbrinz AOP.
Les Italiens sont les spécialistes des gratins méridionaux et allégés, comme le parmigiana, qui, comme son nom de l’indique pas, vient des Pouilles : Aubergines (ou courgettes), mozzarella, pecorino, sauce tomate, mortadelle, œufs, Sbrinz AOP… un délice !
Chaque gratin est différent, donc pour chacun un fromage s’impose pour relever la subtilité d’un légume ou pour enrichir une saveur.
À chaque gratin son fromage :