Jeanne Henry et Charles-Édouard Ho

En quelle année avez-vous ouvert votre fromagerie ?

Nous avons repris la boutique du marché d’Haussonville à Nancy le 1er juin 2020, mais la fromagerie avait déjà 36 ans d’existence. Cela fait donc 40 ans que l’entreprise existe.

Et depuis décembre 2023 nous avons ouvert une boutique rue du Faubourg des 3 Maisons à Nancy.

Quel est votre parcours ?

Jeanne : J’ai fait des études dans l’hôtellerie/restauration, j’ai fait des alternances en hôtellerie, ce qui m’a permis de me familiariser avec tout cet environnement.

Charles : Je me suis reconverti. J’étais dans le bâtiment, dans la conduite de travaux.

Pourquoi avoir choisi un métier de bouche et plus spécifiquement le fromage ?

Jeanne : C’est la rencontre avec un fromager à Nancy qui a tout déclenché. J’ai suivi une formation à Paris dont il m’avait parlé, et cette formation m’a confirmé que j’avais fait le bon choix.

Charles : J’ai toujours été attiré par les métiers de bouche. Je savais que j’allais sauter le pas un jour, et c’est ce que j’ai fait suite à la rencontre avec Laurence Weber, qui m’a ensuite formé.

Jeanne et moi étions déjà amis de longue date et je savais qu’elle était dans le métier, je lui ai donc demandé conseils et c’est sur ses conseils que j’ai suivi la même formation à Paris. J’ai découvert cet intérêt pour le fromage, cet attrait pour le terroir, les belles histoires, le patrimoine culinaire Français.

Nous avons ensuite continué ensemble et nous nous sommes retrouvés dans la même fromagerie, une belle aventure depuis 4 ans au « marché » et depuis maintenant 6 mois rue du Faubourg.

Que représente le fromage pour vous ?

Au départ c’est un produit plaisir, c’est la représentation des repas en famille, entre amis, des moments de partage. Puis on se rend compte qu’il y a énormément de choses derrière. Comme la notion de terroir par exemple, et surtout les humains qui fabriquent ces fromages. Il y a une très grande diversité de variétés de fromages, qui correspond à des moments, des saisons, des envies.

Pouvez-vous nous parler des Fromages de Suisse ? Evocation, la Suisse, … ?

Les Fromages de Suisse c’est surtout le côté terroir, les paysages magnifiques de carte-postale, l’herbe bien verte et bien riche. Gustativement le terroir Suisse est reconnaissable immédiatement, il y a une typicité, un caractère qui se reconnait et qui doit être inhérent à chaque terroir et qui nous offre une belle diversité entre la France et la Suisse.

Lesquels proposez-vous dans votre magasin ?

Nous proposons Le Gruyère AOP suisse avec différents affinages 9 mois, 20 mois et parfois des 22 et 25 mois, de l’Appenzeller®, du Vacherin Fribourgeois AOP, de l’Étivaz AOP, de la Tête de Moine AOP, de la Fleur des Alpes, du Sbrinz AOP, de l’Emmentaler AOP suisse et de nombreux autres.

Listez et quelques mots pour chacun

Il est difficile de tous les décrire mais de manière générale c’est un voyage pour chacun d’eux.

Le fait d'être allé sur place voire la fabrication, nous renvoie aux alpages. Nous voyageons dans les alpages fleuris en mangeant chacun d'eux. Que ce soit pour l'Appenzeller®, le Vacherin Fribourgeois AOP, l'Etivaz AOP ou Le Gruyère AOP suisse nous ressentons le savoir-faire artisanal et propre à la Suisse.

Plus particulièrement pouvez-vous me parler du Gruyère AOP suisse ?

Pour nous, Le Gruyère AOP suisse nous renvoie directement aux images de la fabrication, nous revoyons toutes les meules en affinages, et il y a un vécu et une histoire derrière. Le Gruyère AOP suisse est devenu un incontournable dans notre magasin, Il plaît gustativement à tout le monde avec sa grande variété d'affinage. 

Quelles variétés de Gruyère AOP suisse proposez-vous dans votre magasin ?

Nous proposons Le Gruyère AOP suisse affiné 9 mois, 20 mois et ponctuellement le 22 et 25 mois.

Qu’est-ce que vous appréciez dans Le Gruyère AOP suisse ?

Cette large gamme d'affinage différent qui plaît à beaucoup de palais et le fait de retrouver le goût du savoir-faire artisanal suisse qui est très différent de celui en France. 

M. Yves Malinjod vous a proposé de faire partie de ce « cercle des passionnés du Gruyère AOP suisse », que pensez-vous de cette initiative de l’Interprofession ?

Une belle rencontre avec Yves et des beaux échanges à chaque fois. Une organisation qui est bien rodée.

Que vous apportera à votre avis cette initiative :

• Un privilège ?

Oui, cela ne nous ramène que du positif ! Et nous sommes ravis d'avoir des dates de dégustations avec Yves.

• Une reconnaissance de la part de l’Interprofession ?

C’est une vraie reconnaissance, oui. Nous nous sentons plus considérées, il n’y a que du plus. 

• Une incitation à mettre plus en avant le Gruyère AOP suisse en avant dans votre magasin ?

Depuis les interventions et les dégustations de Yves, les clients connaissent Le Gruyère AOP suisse alors qu'avant ils le confondaient avec l'emmental.

Maintenant les clients nous réclament Le Gruyère AOP suisse alors qu'avant ils achetaient plutôt du Comté.

• Une valorisation auprès de votre clientèle ?

Oui, maintenant nous avons des clients qui viennent exprès chez nous, car ils savent qu’ils trouveront des fromages reconnus et de qualités, et que nous avons les connaissances nécessaires pour répondre à leur questions et discuter du Gruyère AOP suisse.

Qu’allez-vous argumenter aux clients qui vous demanderont à quoi correspond cette distinction de « Passionné du Gruyère AOP suisse » ?

Que c'est un engagement dans la filière AOP, un engagement d'achat et de vente. Nous sommes les ambassadeurs du Gruyère AOP suisse, nous connaissons le produit et la façon de le fabriquer. Nous savons en parler et on en parle.